Quand j’utilise l’expression “ le patrimoine islamique” je veux dire par là la culture des nomades des déserts de la péninsule arabe excellemment diagnostiquée par Ibn Khaldoun, les textes fondateurs et les livres du hadith, de biographie et de Jurisprudence ainsi que l’histoire des peuples de la région envahie par les nomades de la presqu’il arabe au XVIIème siècle. Ce « patrimoine islamique » est infecté par de multiples défauts et gangrené par des idées contraires à la raison, la science, le libre arbitre, l’autre et l’humanité. Le sujet de cet article succinct est le pire des manifestations du « patrimoine islamique », je veux dire par-là la position de ce patrimoine vis à vis de la femme. Toute la littérature de ce patrimoine semble être contaminée par le sentiment de peur pour la femme alors qu’à vrai dire c’est un sentiment de peur de la femme. Une souillure qui va de pair avec une autre vague basée sur un manque de confiance en soi chez l’homme et la panique hystérique que la femme brise son étau ! Tous les cadres, systèmes et techniques (légitimes!) et les règles et restrictions qui portent sur le mariage, le divorce et la tenue vestimentaire de la femme ce qu’elle doit et ce qu’elle ne doit pas faire concourent à la poursuite de l’objectif suprême recherché par ce patrimoine, à savoir : « assurer la domination de la femme par l’homme ». Abstraction faite de tous les sujets honteux tels le mariage avec l’enfant, l’atteinte de l’extase sexuelle avec le nouveau-né et l’obligation imposée à la femme d’assouvir le désir de l’homme lorsqu’il l’appelle à accomplir son devoir conjugal à son égard et l’inégalité entre le témoignage de l’homme et celui de la femme, le fait de rendre le divorce du ressort unique de l’homme et de lui accorder le droit de récupérer sa marchandise ( son épouse qu’il a lui-même répudiée en prononçant de sa propre bouche le mot du divorce et sans considération aucune de sa volonté comme également le fait de prohiber que la femme soit présidente d’un Etat (une interdiction truffée de mille sens qui veulent dire que l’homme, même à peine éduqué et non cultivé, est meilleur que Margaret Thatcher !) Ainsi que le discours qui traite du prestige de l’homme et que –sauf de tomber dans le piège de l’athéisme-la femme doit se prosterner sous les pieds de son mari et cette colère misogyne des hommes des communautés musulmanes face à l’égalité juridique entre l’homme et la femme au niveau de l’héritage décrétée par la loi tunisienne. Et l’objectif était toujours le même : faire vivre la femme sous l’emprise de l’homme qui n’arrête pas- en d’autres termes- d’invoquer le ciel et de s’en inspirer pour atteindre la domination escomptée. De plus, on trouve dans ce « patrimoine islamique » des manifestations qui se rapprochent de la comédie noire : c’est lorsqu’il divulgue son côté « humain » et « historique » à propos de plusieurs questions : à titre d’exemple, les parties intimes de la femme esclave s’étendent du nombril et jusqu’aux genoux ! alors qu’au jour du jugement dernier, elle sera jugée autant que la femme libre. Et l’homme a le droit de jouir sexuellement des femmes esclaves sans prendre en compte leur volonté ! Et au sujet de la sexualité du Jihad, les jurisconsultes ont passé sous silence les questions de la « viduité » et de « la préservation de la filiation » longtemps objet de leurs préoccupations. Ce qui vraiment prête à rire, c’est que ce patrimoine islamique transmet librement les dispositions de la Halakha » ( la loi juive) telle l’interdiction imposée à l’homme de regarder le corps de la femme pendant leur relation intime ! Ajoutons à cela le fait de prétendre que certaines positions sexuelles sont honnies, par exemple lorsque la femme est placée sur l’homme ! (Et, la raison en est évidente car l’homme est supérieur de tous les points de vue). A ce que je pense, Il s’agit de saper toutes les ramifications de cette culture du patrimoine
qui méprise la femme et instaure son infériorité et de déployer un effort identique au niveau de cette culture du patrimoine odieuse, rétrogradée, barbare, sauvage et obscurantiste à l’endroit de « l’autre religieux. ». Si une révolution intellectuelle n’est pas déclenchée pour englober la culture des communautés islamiques et pour détruire les deux temples : celui du dédain de la femme. L’humanité, les valeurs du progrès et les valeur de la modernité, la science et la raison resteront en guerre contre une représentation barbare qui remonte historiquement du septième siècle et géographiquement du désert avec un patrimoine civilisationel. C’est, en fait, la seule région qui n’a connu que dernièrement la construction des maisons et l’édification de somptueux bâtiments. Un patrimoine qui n’a produit aucun philosophe. Le comparer- sur tous les domaines de créativité sauf la poésie- à celle de la Grèce antique la met dans une situation vraiment très embarrassante. Même leurs idoles en parlent longuement au sujet de leur manque d’art, de beauté et d’innovation…. Pour ce qui est de leur position au niveau de l’urbanisation, c’est au glorieux Ibn Khaldoun qu’il faut s’adresser !