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Editos

Le mystère de "La femme qui crie"

Le Dialogue

Zahi Hawas est l’un des archéologues égyptiens les plus importants. Il  est ancien ministre des antiquités. Il  donne régulièrement des interventions  sur les antiquités égyptiennes et l’histoire des anciens Egyptiens dans nombre de pays occidentaux sans compter ses chefs d’œuvre  en  anglais et en français sur  ces eux sujets qui  explorent ces deux sujets.

Dans cet  article, il exhume le secret de la momie de cette la princesse pharaonique  dont le cadavre montre un  visage dévoré par la stupeur.

Parmi les momies découvertes dans la cachette royale, celle d’une princesse anonyme a attiré l’attention par un fait qui la différencie de toutes les autres. A  défaire son linceul et les pièces de lin  où elle fut ensevelie, on  a découvert qu’ elle avait la bouche ouverte comme si  elle criait d’effroi et son  visage transfiguré de douleur. Depuis, elle a été  renommée  dans la littérature égyptologique « la momie de la femme qui  crie ». (De  l’anglais : The screaming Lady). Son secret est resté toujours enfoui avec elle et les médecins de toutes les spécialités et les archéologues  de tout  bord se sont acharnés  à transpercer  ce secret  afin d’aboutir à  des thèses probantes. Néanmoins, jusqu’à nos jours,  elles n’ont pas encore été confirmées.

Il  est  bien connu  que la cachette  des momies, où fut  enterrée la dite princesse,  a été découverte  par  un membre  de la famille  Abd el Rassoul ;  cette famille qui  habita  Al-Qurna sur la côte ouest de la ville de Luxor. C’était en 1875,  en plein été  alors que Abd-el  Rassoul gardait son  cheptel  dans une région  proche de Deir Bahari  lorsque l’une de ses brebis s’est  égarée loin  derrière une montagne et  c’est lorsqu’il partit la chercher  et escalada la montagne qu’il  vit un puits  profond ;  et- de par son  expérience-  comprit qu’il était  archéologique.  Il y est  descendu  pour découvrir des momies,  des sarcophages  et des trésors sans pareil.

Et  cette  cachette demeura le secret gardé par  la famille  Abd  el Rassoul  qui  vendait des pièces d’antiquités à Mostafa Agha  qui occupait le poste de  consul  d’Angleterre et  réputé pour être  l’un  des trafiquants d’antiquités  et qui a pu  faire passer  ces pièces pour être vendues   sur le marché européen. Les nouvelles de  ces objets volées parviennent  alors à  Maspero  qui occupait à l’époque  le poste de d’adjoint de Mariette Pacha, le directeur des services d’antiquités  en Egypte, La  police égypyptienne  dg  le service des antiquité ont traqué  Agha et la famille de Abd  el  Rassoul jusqu’à  arrêter l’un de ses membres. Et  bien qu’à la prison  il  fut soumis à la torture, il  n’a  pas divulgué son  secret. A  sa sortie de prison, il demanda à  ses frères d’avoir la part  lion de ce  gâteau. La dispute éclata entre eux jusqu’au  jour où l’un d’entre eux   se rendit  au commissariat  de Qena pour avouer le secret. C’était en1881 lorsque tout le contenu  de la cachette fut   transféré au  musée  égyptien par le Nil. A l’époque,  il  y avait un poste de douanes à  « Beau Lac »  qui  était considéré  comme le portail  d’accès au  Caire.  Et comme le douanier  avait inscrit sur ses registres  tout type de marchandises  et les droits qui  correspondent mais  certes  les momies n’y figuraient pas.  Ils négocièrent longuement  avec lui pour qu’en  fin  de compte  les inscrire sousla rubrique de poisson  salé !!! 

Revenons à la momie de la princesse : dernièrement, on  lui  fit subir un  examen radiologique,  le CT Scan  qui prit de la momie 1700  clichés en  trois dimensions  de l’extérieur et de l’intérieur  de la momie qui  nous ont fourni  des preuves tangibles au  sujet de son âge à  sa mort ainsi  que  sa cause. On  apprit alors qu’elle est  décédée à l’âge de 25  ans  et  fut objet d’un meurtre. Nous attendons davantage d’informations qui  seraient  vasées sur  une confrontation  entre les résultats  du test  ADN de la princesse et ceux des autres momies célèbres  dont celles de la famille de Toutankhamon.

Cette momie de la femme qui  crie à  sa mort pourrait-elle être  celle d’une reine célèbre  et le nom   de fille du roi Seqenenrê  sur son linceul  n’est pas son  vrai nom ?