L'attaque terroriste qui a eu lieu ce samedi 2 décembre, près du quai de Grenelle et du pont de Bir-Hakeim dans le XVe arrondissement de Paris, et qui a coûté la vie à un touriste allemand et fait deux autres blessés, n'aurait jamais dû avoir lieu.
Armand Rajabpour-Miyandoab, le terroriste auteur de cette attaque, est fiché S pour radicalisation, il a purgé une peine de prison pour son appartenance à une entité terroriste prévoyant de commetre un attentat en France. Cet homme n'aurait jamais dû, tout comme tous ceux fichés pour radicalisation, se retrouver en liberté. Nous avons là les limites d'un système qui n'a pas compris cet ennemi islamiste qui nous menace, qui n'a pas compris que la déradicalisation en prison aujourd'hui ne fonctionne pas. Il est temps d'écouter les spécialistes du sujet comme David Vallat.
Les islamistes emprisonnés aujourd'hui en France doivent l'être avec des peines de sûreté non limitées. Les fichés S pour radicalisation doivent soit être emprisonnés préventivement soit expulsés du territoire national. Les associations, les mosquées et autres tenants de la doctrine frériste ou salafiste doivent être interdites, fermées. Les personnes étrangères soutenant l'islam politique doivent être renvoyés dans leur pays, les nationaux doivent être sanctionnés.
La France doit retrouver cette autorité et ce courage qui lui manque et qui fait d'elle aujourd'hui une nation en danger d'implosion. Danger entretenu par tous ceux, aux extrêmes qui soufflent sur les braises. Danger entretenu, par les politiques au pouvoir depuis des décennies, par lâcheté ou par calcul.
Il ne serait pas faux de qualifier de "haute trahison" la plupart des décisions, tout comme certaines postures politiques, prises depuis plus de 20 ans, visant à détruire les fondements de l'unité nationale tels que définis par la Constitution de la Vème République, le Code Civil, la loi de 1905 sur la Laïcité mais aussi tracés par une Histoire séculaire.