Des migrants attendent à l'intérieur du centre opérationnel "Hotspot" sur l'île italienne de Lampedusa, au sud de la Sicile, le 26 septembre 2023. Photo : Tiziana FABI / AFP.
De LR à Reconquête en passant par LFI et le RN, ils sautent tous comme des cabris en éructant "migrants, migrants, migrants", les yeux fous tournés vers Lampedusa. Les uns pour se préparer à jeter à la mer sans modération tous ces « envahisseurs », les autres pour en accueillir encore plus au nom d'un sacro-saint droit d'asile qu'ils fantasment.
La question de l'immigration et de sa gestion est bien plus complexe que toutes les petites phrases des uns et des autres. Elle doit se faire au niveau national en s'affranchissant de toutes les tutelles européennes et ainsi se répercuter au niveau international, avec cette fermeté et cet humanisme qu'impose la situation actuelle.
On ne peut pas parler sérieusement d’immigration sans oser dire que la solution réelle ne peut passer qu’en dénonçant le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne dont les articles 67, 77, 78 et 79 ou bien la directive européenne 2003/86/CE, gravant dans le marbre le concept du regroupement familial, viennent acter la perte de souveraineté des États membre dans ce domaine. Et il ne s’agit que de l’immigration légale car ne perdons pas de vue que la France est, là aussi, soumise à l’inapplicable traité de Dublin et aux dictats de la Cours Européenne des Droits de l’Homme, le tout couronné par les accords de Schengen.
Sur le terrain, il faut non pas regarder le « désastre » italien de Lampedusa mais tourner les yeux vers l’ile de Lesbos en Grèce, où le triste camp de Moria n’est plus qu’un horrible souvenir, et même si tout est loin d’être parfait, il faut s’en inspirer. La mise en place de Centres de Contrôle de l'Immigration dotés de tous les moyens sanitaires, sociaux mais aussi juridiques permettant la rétention le temps de l'examen des différentes situations est une obligation sécuritaire mais aussi humanitaire qu’il faut oser prendre rapidement. Ces centres doivent accueillir tous les migrants ayant réussi à prendre pied sur le territoire national et éviter qu’ils n’errent dans nos rues et représentent un danger potentiel pour nos concitoyens mais aussi pour eux-mêmes.
Concernant les demandeurs d’asiles, ceux-ci seront soumis à une règle simple : toute demande sera déposée et étudiée dans une des ambassades ou un des consulats français présents partout dans le monde. Aucune demande ne pourra être déposée sur le territoire national, métropolitain ou ultra-marin.
Enfin, une action militaire est à envisager contre les bases de passeurs sur les rivages de la Libye qui n’est qu’un État failli et incapable de solutionner lui-même le problème mafieux du trafic d’êtres humains.
Sans le courage de sortir des carcans européistes et du pseudo humanisme, rien de bon ne peut arriver pour notre territoire national mais aussi pour les candidats malheureux de l’immigration.