Des policiers anti-émeutes français montent la garde après qu'un groupe de manifestants a allumé des incendies à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 30 juin 2023, après la fusillade d'un adolescent conducteur par la police française dans la banlieue parisienne le 27 juin. Une troisième nuit consécutive de violences en France déclenchées par le meurtre d'un adolescent par un policier lors d'un contrôle routier a fait 249 blessés policiers et gendarmes, a annoncé le ministère de l'Intérieur le 30 juin 2023. Photo : PHILIPPE LOPEZ / AFP.
Nanterre ne fut qu’une flammèche embrasant le reste de l’Hexagone, non pas comme en 2005 dans de simples émeutes de rues mais dans une déferlante de pillages, de tentatives d’assassinats envers des élus et des membres des forces de l’ordre.
Les braises de ces violences couvaient depuis fort longtemps sous le parquet vermoulu de notre République.
Marianne fait face à une crise dont les racines sont multiples, connues mais tues …
Paupérisation galopante, nivellement de l’instruction depuis des décennies qui a sapé toute idée de méritocratie et d’ascenseur social, repentance à outrance sapant toute idée de fierté nationale, laxisme de notre système judiciaire générant un sentiment d’impunité chez les délinquants, abandon de toute souveraineté dans de nombreux quartiers au profit d’une « haïtisation » incontrôlée de ceux-ci sur l’ensemble de notre pays, montée des communautarismes en tout genre …
Autant de facteurs qui sont responsables de cette situation et que les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de minimiser ou de nier, préférant arroser les « cités » d’argent ou bien les laissant être travaillées par les islamistes d’un côté et les narco-trafiquants de l’autre.
Ce ne sont pas les propos de madame le Premier ministre, Elisabeth Borne, je cite « Faire bloc pour répondre à l’urgence comme pour préparer l’avenir. C’est le message que j’ai tenu à adresser aux maires et aux élus, lors du Comité interministériel des villes. Un nouveau comité aura lieu prochainement pour annoncer des mesures en faveur des quartiers » qui vont changer les choses.
En effet « en faveur des quartiers » laisse imaginer un nouvel arrosage d’euros sonnant et trébuchant là où il faudrait mettre en place une véritable politique de reprise du terrain.
L’État doit contre-attaquer et reprendre la main, pour ne plus la perdre, dans tous les « territoires perdus de la République ».
Il faut reprendre pour ainsi dire à l’envers le travail des délinquants et des islamistes dans les quartiers.
Ils terrorisent ? À l’État de rassurer. Ils désorganisent ? À l’État de réorganiser. Ils brisent le ressort des populations pour les empêcher de s’intégrer ? À l’État de leur rendre le goût et la possibilité de résister.
Pour cela, outre la question sécuritaire, il faut réellement revoir le système scolaire, la problématique de l'intégration/assimilation, le danger de la communautarisation et le retour à l'emploi ...