La plus fantastique et la plus chère découverte archéologique que j’aie réalisée de toute ma carrière est celle du cimetière des bâtisseurs des pyramides qui se trouve sur le plateau de Gizeh aux côtés de la fabuleuse pyramide de Khéops, la seule des sept merveilles du monde qui existe toujours aux côtés de la pyramide de son fils Khephren et de son petit-fils Mykérinos. Avant cet exploit, je m’inscrivais en faux contre les allégations juives que les bâtisseurs des pyramides étaient des juifs qui ont vécu en Egypte et ont été asservis par les Pharaons pour construire les pyramides. Je collectais les preuves scientifiques que les Juifs n’existaient pas en Egypte à cette époque et que la servitude pourrait créer une œuvre grandiose mais ne peut pas construire une œuvre splendide et extrêmement miraculeuse telle les Pyramides de Gizeh. De plus, je réfutais également la prétention confirmant que les artisans de cette civilisation sont les savants du continent mythique Atlantide. Mais, après la découverte du cimetière des bâtisseurs je n’ai plus besoin de rechercher des preuves. Et, comment le ferais-je, alors que nous savons maintenant où ces bâtisseurs, de différentes catégories, ont-ils vécu, et où ont-ils été enterrés ; Nous savons la forme de leur cimetière et leurs parures funéraires comme leurs titres et les travaux qui leur ont été confié?
Mais la plus grande surprise est que cette découverte a présenté la preuve probante qui la pharaonne coopérait avec le pharaon dans la construction de la pyramide et qu’elle était responsable de beaucoup de travaux: elle préparait le pain, la bière et les repas aux ouvriers aussi bien qu’elle moulait les grains et faisait le ménage.
Parmi les noms révélés de ces pharaonnes figure celui de Néferhétepès qui travaillait comme sage-femme en aidant les femmes à accoucher, de même que la prêtresse de Hathor qui était le symbole de la maternité et de la protection dans l’Egypte antique et jouait un rôle dans la croyance du roi.
Les cimetières des femmes dénotent leurs niveaux sociaux égaux à ceux obtenus par l’homme dans l’Egypte antique. Je me souviens toujours du jour où nous avons découvert la sépulture de l’un des fonctionnaires nommé « Betty », Après avoir nettoyé la tombe et l’avoir dégagée du sable, je me suis trouvé dans une cour ouverte et à ma droite la moitié réservée à l’homme qui avertissait toute personne qui aviserait de nuire à sa tombe par ces mots : « l’hippopotame vous tuera, le crocodile broiera vos os et le lion vous dévorera. » Ce texte est intitulé « le texte de la malédiction » par lequel l’ancien égyptien croit au pouvoir magique et que les animaux dessinés se convertiront en organismes vivants pour dévorer toute personne qui porterait atteinte à la tombe. En contrepartie de ce texte, l’épouse met le sien. Mais, elle ne se contente pas de citer l’hippopotame, le crocodile et le lion ; elle y ajoute le serpent qui injectera son venin dans le corps de la victime par sa morsure ; vient ensuite le scorpion qui, par son poison, immolera le corps de sa victime, l’hippopotame arrachera ses os et désossera sa chair, le crocodile dévorera les os et le lion la chair. J’ai pris toujours l’habitude, en donnant mes cours, de m’adresser aux femmes en leur disant que les tombes des pharaons nous offrent la preuve que la femme dans tout temps et lieu rumine une vengeance plus criminelle que celle de l’homme. Certes, elles n’appréciaient pas trop mes paroles. Du reste, la pharaonne travaillait également dans la zone de secours près des carrières et a sauvé la vie à un grand nombre des bâtisseurs des pyramides.