Le projet d’étude des momies égyptiennes pourrait-il permettre une réécriture de la vraie histoire des Pharaons ? Je pense que la réponse est oui surtout après la découverte de la momie de la reine « Hatchepsout » considérée comme la plus splendide des découvertes après celle du roi Toutankhamon. Cette nouvelle était placée à la une de tous les journaux dont le « New York Times » et des magazines internationales comme le quotidien français « Le Figaro ». Un ami du Chili m’a même appelé pour me dire que c’était une première au Chili qu’une nouvelle concernant un pays arabe occupe ainsi la vedette dans leurs journaux. Certains amis se sont étonnés que la momie de la reine égyptienne a montré qu’elle était obèse. L’ancienne ministre Fayza Abul Naga, qui voue une grande admiration à cette reine qui a gouverné le plus grand empire du monde antique, a été sidérée de l’apprendre alors que pas un seul indice ne laisse penser que la reine n’était pas belle. Parfois même une certaine corpulence pourrait revêtir la femme d’une certaine beauté. C’est pourquoi je confirme que Hatchepsout était parmi les plus belles reines d’Egypte et qu’elle avait séduit, par sa féminité, le plus grand architecte de son temps Sénènmout qui est devenu l’un de ses amants et lui a construit « Deir el- Bahari » le plus beau temple funéraire qui ait été bâti pour un roi ou une reine d’Egypte et même Hatchepsout l’a autorisé à être enterré à côté de son temple sacré ; de plus, Sénènmout était le précepteur et l’éducateur de la princesse Néférourê, la fille de la reine Hatchepsout. Il est certain que Hatchepsout n’était pas obèse au vrai sens du mot : la preuve en est qu’elle a autorisé ses artistes à représenter sur les murs de son temple à Deir el- Bahari la reine du pays de Pount en tant qu’une reine petite et derrière elle était représenté l’âne dont elle se servait pour son transport comme si l’ancien Egyptien sympathisait avec la souffrance de cet animal chargé de la porter : il a été représenté infiniment minuscule aux côté de la grosse reine. Ce sens de l’humour ne se serait jamais manifesté chez la reine Hatchepsout, la propriétaire du temple, si elle-même était obèse sinon l’artiste aurait été lui- même embarrassée de sa représentation. La scanographie a démontré que la reine Hatchepsout était morte à l’âge de cinquante ans après avoir longuement souffert de problèmes à la colonne vertébrale, du diabète ainsi que de la leucémie qui ont anticipé sa mort. A ce propos, il faut souligner le fait que c’est l’inflammation dentaire dont souffrait Hatchepsout qui se cache derrière la découverte du secret de la dent se trouvant dans le coffret. C’est le momificateur qui a placé la dent manquante à la mâchoire de la reine dans le coffret contenant ses entrailles qui nous a guidé jusqu’à la momie de la reine. Des amis de l’entourage de « Seth », le dieu du mal chez l’ancien Egyptien - et qui n’ont aucun lien avec l’archéologie4- ont été emportés par leur rancune et ont mis en doute ce fait comme nombre de paresseux qui ne travaillent pas et sont courroucés de voir le monde entier parler des Egyptiens qui ont déterré ce secret. D’autres indices ont prouvé que la reine n’a pas été tuée pour avoir destitué de son trône Thoutmôsis III le fils de son mari. Le cancer est la cause de la mort de cette reine au bout d’une vie mouvementée au cours de laquelle elle a insufflé la force dans l’empire égyptien qui avait besoin de son règne et non de celui d’un adolescent. Elle a gouverné pour près de vingt ans faits de construction, de reconstruction et d’expansion de l’empire. Subsistent toujours des secrets et des énigmes concernant les Pharaons qui ont gouverné l’ancien empire par la science et le savoir.