Beaucoup de ces travailleurs sociaux fonctionnaires chargés des MNA doivent collaborer avec des associations/ ONG dites "habilitées par l'ASE » qui dépend des départements et de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) qui dépend du Ministère de la justice.
Les juges confient pratiquement systématiquement les mineurs à l'Aide Sociale à l'Enfance ( surtout à Paris et très rarement à la PJJ), qui les prend en charge dans ses propres structures ou qui les orientent vers ce secteur habilité afin qu'ils soient pris en charge : logement, nourriture, formation... Ces associations idéologiquement radicales dans leur défense des immigrés clandestins contre l'intérêt public et des nationaux contribuables, se voient accorder des fonds substantiels ainsi qu'une grande partie du processus de sélection, de contrôle et de suivi des MNA. On peut citer France Terre d'asile, Aurore, SOS Groupe (ensemble d'associations), Orphelins Apprentis d'Auteuil, Equalis, ou encore, dans le reste de la France, La Sauvegarde, etc.
Pour la petite histoire, Arthur Anane, patron d'Equalis, association d’aide aux MNA fit l'objet d'un mini scandale médiatique le 22 septembre 2021 après les révélations du Canard Enchaîné. Ce directeur, nommé en 2020, percevait un salaire mensuel de 11 400 euros nets en plus d'une de voiture de fonction Audi Q7, en leasing au coût de 2 097 euros par mois. En revanche, les éducateurs qui travaillent à Equalis ont un nombre limité de photocopies mensuelles à effectuer, au-delà, ils ne peuvent plus faire de photocopies. L’association cherche donc à faire des économies, mais peut-être pas là où il se doit. Suite à la médiatisation de l'affaire, ce directeur a été limogé. Un exemple parmi tant d'autres, commun aux ONG agissant auprès des MNA ou des migrants qui traversent illégalement la Méditerranée. Dans nombre de départements, la plupart des travailleurs sociaux des ONG précitées, souvent non formés aux services publics et très peu diplômés d'État, qu'ils soient moniteurs ou éducateurs, agissent en vertu d'un agenda idéologique notoirement immigrationniste et contestent toute loi ou règle allant dans le sens de l'intérêt national ou à l'encontre des plans des migrants clandestins, vus comme des "opprimés" par nature des États occidentaux coupables par essence et donc sommés de "payer leur faute". Ces associations brassent des centaines de millions d'euros par an, mais il est difficile de savoir les sommes exactes, vu l’opacité financière : SOS groupe par exemple regroupe plusieurs associations. Le social est un véritable business bien trouble.
Le dysfonctionnement et le laxisme de la PJJ : les MNA délinquants mélangés aux jeunes de l'Aide Sociale à l'Enfance , exemple en particulier à Paris.
L'Aide Sociale à l'Enfance (ASE), est normalement la principale administration chargée des profils MNA dans le cadre civil (c'est à dire des mineurs en danger, et non pas des mineurs délinquants). L'ASE est ainsi dotée de ses propres structures d'hébergements (foyers de l'ASE, ou Centres Éducatifs de Formation Professionnelle (CEFP) qui gèrent également les scolarités. Aujourd'hui, 90 % de ces centres gérés par l'ASE, au départ destinés à tous (Français, étrangers légaux, jeunes maltraités, etc…), sont occupés par des étrangers illégaux-MNA, alors que cela devrait être un pourcentage infime par rapport aux Français pris en charge. Les CEFP parisiens, ouverts à tous les jeunes pris en charge par l'ASE, sont donc monopolisés par des non-citoyens arrivés illégalement en France, ce qui est un "détournement d'une aide sociale au départ destinée à tout le monde", d'après notre LA.
Dans ces centres publics de l'ASE, les éducateurs sont des fonctionnaires territoriaux, et doivent être titulaires du diplôme d'État d'éducateur spécialisé ou du diplôme d'État d'assistant de service social. C’est bien le cas, mais parmi eux, on trouve un grand nombre de militants pro-migrants qui ont un "intérêt pour les MNA et dont l'émotion prend le dessus sur le côté professionnel allant même jusqu'à couvrir les mensonges sur les âges et identités connus des MNA". Parallèlement à ces fonctionnaires, les associations pro-migrants précitées dites "déléguées", chargées d'aider à l'obtention des titres de séjours, comme la Croix rouge française, mettent à disposition des "administrateurs ad hoc" chargés "d'accompagner le jeune dans son dossier de demande d'asile auprès de l'OFPRA", et qui "conseillent" les éducateurs chargés de faire un rapport social préalable à l'obtention du statut: elles préconisent par exemple, d'après notre LA, de "ne pas parler de l’absentéisme massif du jeune à l'école, de son âge soupçonné, de ses liens avec sa famille au pays ou même en France, car la préfecture stipule que la place d'un jeune est toujours plus adéquate dans sa famille, que loin des siens". Ces associations et leurs complices de l'administration de l'ASE, "couvrent ainsi chaque jour des mensonges par omission, des fraudes et des trafics de noms, ceci dans une impunité quasi totale et souvent avalisée de facto par des juges laxistes, complaisants ou attachés à ne pas faire de vague"...
Parallèlement à l'ASE, les MNA qui sont délinquants sont normalement pris en charge par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), une des trois branches du ministère de la Justice ( en compagnie de la Magistrature et l'Administration Pénitentiaire). La PJJ a pour mission de prendre en charge tous les délinquants (MNA mais aussi français) dans ses structures d'hébergements conçues à cet effet : centre éducatif fermé (CEF), foyer éducatif collectif, famille d'accueil, centre éducatif renforcé (CER), unité éducative d'activités de jour (sorte d'école sans internat)… dans lesquels le personnel est en quantité suffisante: 1 éducateur par délinquant voire même 1,5 éducateur par délinquant dans les CEF. Toutefois, dans la réalité, ces centres ne gèrent que 4 à 6 jeunes réellement présents sur 10 déclarés. Notre contact déplore que les agents des centres de la PJJ "trafiquent les statistiques en déclarant présents des jeunes en fugue depuis des semaines ou qui ne sont jamais venus, ou dont ils disent qu'ils "vont revenir"...Ainsi, la PJJ considère qu'un fugueur occupe réellement une place et ne peut pas être remplacé rapidement (au cas où il reviendrait!).
Il nous cite le cas de plusieurs centres de la PJJ qui n'accueillent que deux jeunes, et qui ont donc 8 places disponibles, mais qui déclarent ne pas pouvoir accueillir le jeune qui lui est présenté sous prétexte que la structure est "pleine".
En effet, les arguments peuvent être, « on a des jeunes en fugue » ou bien "on a déjà un jeune MNA, et on est autorisé à n'en prendre qu'un", ou , « on a déjà un jeune hors département, et on n'est pas habilité à en avoir plus d'un hors département".... La mauvaise foi règne. La PJJ a trouvé ce moyen détourné pour soulager ses agents en limitant le nombre de jeunes dans ses structures grâce à un trucage méthodique de ses statistiques de taux d'occupation.
Aussi, à Paris, les structures de l'ASE explosent à cause des nombreux MNA délinquants, souvent sous l'emprise de drogue et violents, qui leur sont orientés par les juges des enfants. Les personnels sont à bout et se mettent en arrêt maladie. Concomitamment, les éducateurs de la PJJ qui sont censés être formés pour ces profils délinquants problématiques ne remplissent pas leur mission. C'est ainsi qu'à Paris, "les juges placent les MNA délinquants systématiquement au SEMNA, service de l’ASE dédié au MNA, qui compte environ 40 employés, et très rarement à la PJJ. "Cela revient à mettre des jeunes délinquants : voleurs, agresseurs, trafiquants, prédateurs sexuels...au milieu de jeunes sans histoires , français (issus de familles en difficulté) ou MNA ou les deux"... Il arrive même que des juges des enfants orientent des MNA dès leur sortie de détention à l'ASE. La PJJ qui devrait effectuer le suivi de détention et proposer au juge des enfants un projet de sortie de détention comprenant une formation et un lieu d'hébergement, ne remplit pas sa mission. Le MNA passera d'une privation de liberté totale de plusieurs mois, à une liberté totale (puisqu'il sera placé à l'hôtel à sa sortie de détention) en quelques instants.
Cette pratique des juges est favorisée et incitée par les éducateurs de la PJJ qui siègent au tribunal, à proximité des juges. Ces éducateurs n'hésitent pas à contacter la juge pour lui dire que les centres d'hébergement de la PJJ sont pleins. Aussi, la juge, souvent surchargée par l'afflux de travail, ne peut pas se permettre de perdre du temps, et elle pare au plus pressé.
Notre témoin oculaire ne mâche pas ses mots: "Il est de notoriété publique que cette institution PJJ dont la gabegie et l'impéritie sont colossales, est une nébuleuse erratique qui dysfonctionne totalement (...un article du journal Le Monde datant de février 2013 et intitulé le lent naufrage de la PJJ explique bien la politique du : pas de vagues...et la totale désorganisation de cette institution du Ministère de la Justice). Les éducateurs de la PJJ ne sont pas des éducateurs spécialisés diplômés d'État, alors qu'ils représentent la fonction publique d’État. Ils sont recrutés soit par concours pour n'importe quel bac +2, puis formés en interne, soit recrutés en contractuel, et souvent sélectionnés car d'origine maghrébine (principe des « grands frères »), ou parce qu'ils parlent l'arabe. Ces pseudo-éducateurs agissent alors plus en animateurs complices des MNA qu'en éducateurs. La formation d'une durée de 3 ans, dispensée aux éducateurs de la PJJ par la PJJ est spécifique car elle est censée apporter des réponses professionnelles à la prise en charge des mineurs délinquants. Aussi, si la spécificité de la PJJ est avérée, seule la PJJ pourrait prendre en charge les mineurs délinquants. Si la spécificité de la PJJ n'est pas avérée , alors, il serait préférable, pour des questions de coût ( i.e ne pas avoir à reformer des gens déjà formés) mais également de professionnalisme, que la PJJ fasse comme l'ASE, c'est à dire recrute uniquement des éducateurs spécialisés diplômés d’État ou des assistants sociaux diplômés d’État.
Mais le plus grand scandale et dysfonctionnement réside dans le fait que "tous les délinquants orientés par la PJJ vers l’ASE le sont au détriment des enfants français, pour lesquels les structures d’accueil ne proposent plus guère de places : exemple des Centres Éducatifs et de Formation Professionnelle de la Mairie de Paris (CEFP), occupés à plus de 95% par des MNA.
Les profils délinquants devraient être encadrés dans des centres spécialisés, c'est à dire par la PJJ, ou renvoyés dans leurs pays d'origine une fois leur peine purgée, mais ils sont souvent placés sur demande de la PJJ qui se déclare "débordée", dans les centres de l'ASE avec les gamins et gamines non-délinquants, souvent fragiles, âgés de 8 à 18 ans. Ces derniers peuvent donc subir des violences et prédations, ou sont souvent entraînés à leur tour dans la délinquance. "Tout cela car les structures d'accueil de la PJJ ne font pas leur boulot correctement". Par exemple, à Paris, deux structures de la PJJ : Fontaine aux rois et Romainville, qui sont des "centres d'activités de jour" pour MNA et autres jeunes mineurs " (qui dispensent entre autres des cours et des activités éducatives), ont rarement plus de 2 ou 3 jeunes présents sur le site, parfois même zéro, alors qu’il devrait y en voir 20 à 35 présents quotidienneemnt sur le centre de jour (et non pas uniquement présents dans les statistiques).
De même, des mineurs en danger auprès de leur parents sont maintenus auprès d'eux car les foyers d'accueil d'urgence de l'ASE de Paris sont pleins (en partie à cause des MNA délinquants) et ne peuvent accueillir ces mineurs en danger.
L'Aide Sociale à l'Enfance n'a pas compétence pour gérer des repris de justice, souvent violents et impliqués dans des trafics de drogue, c'est à la PJJ de le faire. En effet, à l'ASE, explique notre LA, "il y a moins d'éducateurs par jeune qu'à la PJJ et donc moins de temps pour s'occuper de chaque jeune. Les délinquants nécessitent plus de temps car leur problématique est souvent complexe. Ils ne doivent pas être livrés à eux-mêmes. Et pourtant, placés dans des structures de l'ASE, ils sont pris en charge de la même façon que les autres, à savoir qu'ils entrent et sortent comme ils veulent des foyers. Aussi, au lieu de respecter les horaires comme les jeunes dits « ASE », les MNA délinquants sont presque tous en fugue. Ils ne reviennent sur la structure que lorsqu'ils ont besoin de manger, boire , dormir (...).Sans un minimum de coercition, la situation échappe totalement aux contrôles. Et ce sont bien les structures de la PJJ qui sont financées pour cette coercition et ce travail éducatif spécifique à un public délinquant, et non pas celles de l'ASE. »
L’exemple d'un jeune gabonais, mis sous protection judiciaire (MSPJ) qui est une mesure pénale, suivi par la PJJ, illustre cette situation déplorable. En effet, la PJJ fait une demande au juge pour que ce jeune soit suivi par l'ASE pour le « protéger ». Pourtant Protection judiciaire de la jeunesse est censée protéger. MSPJ signifie également : Sous Protection. La juge accède pourtant à la demande de la PJJ (pour avoir la paix?) et le jeune disparaît dans la nature, personne ne sait où il est. Le diagnostic de la PJJ est mauvais, la décision du juge est mauvaise : quelle gabegie !
Attaché à la laïcité, notre LDA ne comprend pas non plus pourquoi la nourriture hallal est généralisée dans les centres de la PJJ, ainsi que dans la plupart des associations habilitées. Il et de bon goût de s’adapter au us-et-coutumes du pays hôte d’autant plus lorsque l’on arrive de façon illégale. Dans notre cas, c’est le contraire, c’est le pays hôte qui s’adapte aux exigences du visiteur illégal. Notre LA déplore que de nombreux travailleurs sociaux et éducateurs de la PJJ soient notoirement islamistes, voire même parfois des éducateurs et des directeurs de foyers, parfois embauchés en contrats privés et ensuite titularisés. Notre contact nous donne un exemple parmi d'autres du directeur d'un foyer et d'un milieu ouvert de la PJJ de la Loire, Bakli Abderrahmane, ex-militant frère musulman, qui autorise cette "hallalisation" tout en étant par ailleurs élu au sein de la municipalité de Saint-Etienne (LR), du Maire Gaël Perdriau. L'intervention de Madame Eustache Brinio au sénat en juillet 2021, pour demander au garde des sceaux d'apporter des explications sur le manque de laïcité au sein de la PJJ est révélateur. Le garde des sceaux a pu apporter pour simple réponse : « nous serons vigilants à ce que la laïcité soit respectée » sans dire toutefois comment il comptait s'y prendre, mais reconnaissant la justesse des propos de la sénatrice.
Un laxisme et un dysfonctionnement qui consistent en un immense appel d'air migratoire illégal
Le 8 septembre 2021, le Figaro rapporte qu'une importante responsable du ministère de la Justice, magistrat de profession, Charlotte Caubel, actuellement Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l'enfance, expliquait à la commission d'enquête parlementaire sur les migrations, lorsqu'elle était encore Directrice de la PJJ , que les éducateurs de la PJJ s'occupent souvent inutilement des jeunes "mineurs non accompagnés" pendant 2 ans avant qu'on ne leur apprenne qu'ils sont en fait majeurs... Mme Caubel déplorait dans le même article que la «générosité» de la prise en charge des mineurs isolés étrangers génère un «appel d'air» de flux migratoires vers la France. Elle reconnaissait "l'appel d'air que constitue notre dispositif de protection de l'enfance, à la fois dans une logique de flux, mais surtout parce qu'il faut mesurer le parcours migratoire de ces enfants, qui sont envoyés parce qu'on sait que l'Europe protège les enfants», appelant à "ne pas être naïfs dans notre générosité et donc de ne pas dire que toute personne arrivant et se prétendant mineure doit être protégée, entrer dans les dispositifs». Pour elle, l'enjeu est «que des majeurs ne bénéficient pas de cette protection, sauf à noyer nos dispositifs» et surtout à faire cohabiter majeurs et mineurs dans des lieux d'hébergement, «ce qui est problématique». Ce qui est le cas aussi dans les centres de détention puisque les MNA souvent majeurs sont incarcérés avec de vrais mineurs.
«Quand mes éducateurs passent deux ans à prendre en charge des personnes qui vont finir par donner leur identité et qu'ils ont 25 ou 28 ans, c'est de l'énergie qu'ils ne mettent pas pour les vrais mineurs», a déploré Charlotte Caubel, appelant de ses vœux à la création d'un «document provisoire d'identité» pour faciliter la prise en charge des jeunes.