MARSEILLE, IL - 14 JUIN : des éoliennes génératrices d'électricité dominent une centrale nucléaire exploitée par entreprise le 13 juin 2018 près de Marseille, Illinois. Poussées par la baisse des coûts, les dépenses mondiales consacrées aux sources d'énergie renouvelables telles que l'éolien et le solaire dépassent désormais les investissements dans l'électricité à partir de combustibles fossiles et de l'énergie nucléaire. Scott Olson/Getty Images/AFP
Manifestement, la transition énergétique n’est pas forcément facile à faire, surtout quand on écoute Nicolas Hulot, quand il était ministre français de l’écologie, ou même la ministre suivante de l’écologie, Barbara Pompili. Pourquoi c'est difficile ? C'est difficile, parce qu’il faut savoir : on remplace par quoi les énergies fossiles ? La réponse semble évidente : par les énergies vertes, ce qui pose peut-être des problèmes, mais à 90 % ou 95 %, on devrait y arriver.
Cependant, il reste les 5 % des énergies fossiles à remplacer, par exemple, lorsqu’au mois de janvier ou au mois de février, il n'y a pas beaucoup de vent et pas beaucoup de soleil pour nous fournir suffisamment en énergies renouvelables. Donc pour cette période-là, soit on construit des centrales au gaz pour permettre de faire l'équilibre du réseau, ou on achète sur le réseau interconnecté. Du reste, on se demande pourquoi l'Europe s'intéresse quand même assez peu à ce réseau interconnecté qu'il serait bien de développer. C'est un point sur lequel nous nous interrogeons. Qu'est-ce qu'il faut faire ?
Le deuxième point touche les centrales nucléaires. Qu'il y ait 70 %, 50 % ou 30 %, pour l'instant, il y a toujours des centrales nucléaires. Et ce qui nous intéressait, c'était de savoir ce que l’Autorité de sûreté nucléaire a demandé comme travaux pour améliorer la sécurité et surtout pour tenir compte des problèmes sismiques puisque l'accident nucléaire de Fukushima était dû à un problème sismique.
Le troisième point et dernier concerne les déchets. Pour les déchets, deux problèmes existent, soit on réduit leur quantité, soit on essaie de trouver des solutions pour les rendre un peu moins dangereux, ou du moins écologiquement, durant un peu moins. Et la Chine nous le montre, puisqu’elle va mettre à la fin de l'année une centrale au thorium et au sel qui permettra de passer de l'uranium 235 à l'uranium 233, qui a une durée de 500 ans au lieu de 10 000 ans. Donc, c'est une évolution importante et on voulait savoir où en était la France à ce niveau.