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Marc Menant : « Il faut apprendre à tout un chacun non pas la discipline mais l’autodiscipline »

Le Dialogue

Le bouillonnant chroniqueur de Cnews nous raconte sa passion pour l’histoire, le sport et les voitures, ainsi que ses opinions sur l’éducation, la science et l’actuel locataire de l’Élysée…

Causeur. Qu’est-ce qui a motivé votre passion pour l’histoire ?

Marc Menant. Le paradoxe, c’est que je n’ai pas toujours eu cette curiosité-là. Quand j’étais gamin, j’étais fasciné et façonné par mon goût des mathématiques. Je négligeais complètement l’histoire, car on me l’avait présentée uniquement sous la logique de combats et de victoires. Je n’arrivais pas à comprendre que, dans une République, on ait une fascination pour des rois. Néanmoins, je me demandais : comment la royauté s’était instaurée ? À force d’avoir ces questionnements, j’ai commencé à dévorer en autodidacte les livres d’Histoire. À l’école, on présente le roman national en donnant l’impression que tout se constitue de façon très logique, mais en fait l’appartenance à la nation ne vient que très tard. Pendant des siècles, les gens n’ont pas du tout le sentiment d’appartenir à une nation : on appartenait à son village, au mieux à sa région. C’est la coercition apportée par la religion chrétienne qui impose une forme de cohésion. Notre monde ne se stabilise vraiment avec une notion d’appartenance à un royaume qu’à partir de Richelieu, Louis XIII et Louis XIV. Ça ne date que d’hier. Ce qui est vraiment passionnant, c’est de suivre, à travers les textes des moines et les ouvrages de certains intellectuels appartenant à l’aristocratie, l’émergence d’un principe de liberté. D’où ma fascination pour les libertins. Ce sont eux qui bouleversent l’histoire et lancent le mouvement qui conduira à la Révolution. C’est pour cela que je me bats contre l’idée des « racines chrétiennes » de la France, les racines c’est l’origine, nous devons, de façon évidente, parler de « l’empreinte chrétienne ». La religion c’est le ciment du pouvoir, elle a permis l’asservissement du peuple et des paysans aux conditions de vie très précaires. Reste que le christianisme n’a pas échappé à la fragmentation à cause de diverses interprétations du dogme d’où l’arianisme, l’orthodoxie, le catharisme, le protestantisme qui ne cessèrent de générer des guerres de religions. Le XVIème siècle et la Renaissance virent l’émergence des libertins qui, renouant avec les philosophes grecs rétablirent la raison comme fondement de la prospérité de l’esprit ce qui les émancipa du carcan religieux et ouvrit la pensée à la liberté absolue. Conséquences, le déploiement des sciences et la licence des sens, ferments de mentalités nouvelles qui aboutiront à la Révolution.

 

Pourquoi est-il nécessaire de faire mieux connaître l’histoire au public ? L’enseignement dispensé à l’école ne suffit-il pas ?

Il est formidable d’essayer de comprendre d’où l’on vient et comment les choses se déroulent d’une façon qui est tout, sauf linéaire et simpliste. Notre monde est tellement vaste, il faut voir quelles interconnexions existaient entre les différentes parts de la planète et de voir comment, même à distance, cela influençait nos façons d’être. On n’aura jamais fini de faire des découvertes sur notre passé. Le problème de l’enseignement officiel, c’est qu’il est modelé, non pas, par le légitime aiguillon de l’interrogation permanente mais par l’odieuse volonté de ménager les pseudo sensibilités communautaristes liées aux origines ethniques des élèves. Il faut dénoncer et batailler contre ces falsifications de la connaissance. D’ailleurs, c’est l’enseignement en général qu’il faut remettre en cause. Ce qui devrait régir l’école, c’est la jubilation d’apprendre, la jouissance de la connaissance, ce devrait être la fête de l’esprit ce qui implique une interaction permanente entre professeurs et élèves. Or dans notre système d’éducation, les élèves doivent être passifs. Au « par choeur », les bonnes notes ! Les devoirs de philo sont trop souvent une énumération de citations, et les devoirs de sciences se bornent à la stricte application de protocoles établis. D’où le « bachotage » pour réussir. Les premiers de la classe sont des perroquets, ils ne brillent pas par leur intelligence mais par leur capacité de reproduire les idées reçues, si bien que les diplômes les plus prestigieux n’auréolent plus qu’une élite formatée, terne, servile dont l’ambition est de resplendir aux honneurs, décorations et autres puérils hochets. Comment s’étonner du tragique déclin de la civilisation ?

 

On dit souvent que, avant 1968, l’éducation en France était trop autoritaire ; après 68, elle est devenue plus souple, voire trop.

 

Comme toujours, on passe d’un système à un autre en estimant qu’on a découvert l’indubitable.

 

Le propre de l’intelligence, c’est de remettre en cause ce qui nous a été enseigné, mais il ne faut pas non plus que ce soit fait sur la simple interpellation du « moi, je fais ce que je veux ». Admettons, un môme veut fumer en classe ; à priori le professeur lui dit non, mais il faudrait aussi lui dire : « Démontre-moi en quoi ce serait bien de fumer, et pourquoi à l’école ? Tant que tu n’auras pas une démonstration imparable, tu seras contraint de te plier à l’interdit ».

 

Ce n’est pas le « moi j’ai le droit » qui doit gouverner. Dans la logique de l’abandon de la discipline, après 68, on est passé d’individus pions du système à des individus qui sont leur propre pion. Auparavant, on était dans l’obéissance pour l’obéissance ; aujourd’hui, l’élève n’obéit qu’à son « moi je », il devient ainsi l’otage des forces obscures de son tréfonds. En proclamant, “je fais ce que je veux”, il est en réalité tout sauf un être libre, un bouillonnement d’instincts.

 

S’agit-il de remettre en honneur le vieux principe : « Connais-toi toi-même » ?

Bien sûr. C’est là qu’il faudrait revenir aux Grecs. L’éducation devrait apprendre l’exigence à un gamin. Il faut apprendre à tout un chacun non pas la discipline mais l’autodiscipline. Comment je m’oblige, sans avoir un maître qui veille aux bienfaits nécessaires de certaines obligations. Le problème, c’est que les nouvelles pédagogies deviennent tout de suite des dogmes par lesquels chacun affiche sa certitude sans jamais se remettre en cause. Par exemple, sur la questions des vaccins et leur efficacité, j’essaie d’avoir le raisonnement le plus pertinent qui soit, mais si demain on me démontre que j’ai tort, je veux bien reconnaitre avoir tort. Je souhaiterais la même démarche des experts et des journalistes. Or, ils me vilipendent, me dégradent en me qualifiant d’obscurantiste, me souillent en me traitant de complotiste sans même vouloir entendre mes arguments, sans daigner ouvrir mon livre. Ils allèguent sans preuves, paonnent en suffisance comme les médecins du Malade imaginaire de Molière, ou le docteur du Knock de Jules Romains. La médecine allopathique s’est autoproclamée « science magistère », la religion du progrès, elle entend nous soumettre, gouverner nos vies et en écho à votre questionnement elle bannit définitivement ce vieux principe « Connais-toi toi-même »!

 

Le président actuel est-il un « premier de la classe » ?

Malheureusement, oui. Non pas un premier de la classe qui se distingue par sa vivacité d’esprit, mais un premier de la classe qui est l’exemple même de ce « moi je » enfantin, qui criaille au quotidien et qui n’est pas capable de mener un raisonnement, qui cherche à être dans une sorte de séduction permanente, qui veut régner en souhaitant que tout le monde l’aime. Où est la politique là-dedans ? Il est le fossoyeur de la République et de la culture. Il n’y a pas un seul domaine où il montre un minimum d’intelligence et donc de clairvoyance.

 

Je le dis d’autant plus aisément que lors de sa première élection, j’ai voté pour lui. À la différence de tous les gens de gauche et de droite – comme Sarkozy, par exemple – qui étaient devenus les fossoyeurs de la laïcité, Macron, avait lui un discours sur la question qui laissait planer un doute. La laïcité est pour moi un grand fondement de la liberté de pensée. Mais ma déception a été grande. Macron ne cesse d’utiliser le mot « laïcité » comme beaucoup d’autres, en l’assimilant au mot « communautarisme », comme si les deux avaient le même sens. Même déception en ce qui concerne la langue française. C’est une langue qui permet d’aller si loin dans la pensée, c’est pour cela qu’il faut la bichonner, veiller à conserver toutes ses subtilités et refuser cette immonde forfaiture qu’est la langue inclusive ! L’anglais, par ailleurs, en devenant l’américain, a perdu toutes ses nuances… C’est une langue de bavardage, la langue du futile. Mais Macron parle anglais en Algérie ; il parle anglais à l’UE, alors qu’au départ, la langue de l’Union européenne est quand même le français. Il a fait du théâtre, mais quand on le voit prononcer ses discours, on ne peut pas se dire qu’il soit un bon comédien. Quel est cet individu qui est président de la France et qui tue ce qui fait l’originalité de la France, à savoir sa littérature ? C’est un premier de la classe imbu de lui-même.

 

Quelle est l’importance du sport dans l’éducation ?

Le sport procède comme toutes les autres disciplines de l’éducation. On commence par le désir de se posséder, de répondre à la question : « Quel est mon corps ? » Ce qui compte, ce n’est pas la performance : on ne fait pas du sport pour gagner, mais pour être comme un piano bien accordé. Comment vibrer au diapason de mon potentiel originel, comment rayonner dans la bonne tonalité ? Et il n’est jamais trop tard pour se mettre à la pratique !

 

Et quel est votre sport préféré ?

Le sport automobile. C’est pour ça que je n’ai jamais bu ou fumé. C’est un serment fait à mes 7 ou 8 ans afin de gagner un jour les 24h du Mans ! Et je les ai tout de même courues deux fois. La deuxième fois, en 1986, avec mes équipiers Jean-Philippe Grand et Jacques Goudchaux, on termina 13ᵉ du classement général, avec 55 concurrents au départ !

 

Vous prenez toujours du plaisir à conduire ?

Oui ! Je n’ai pas les moyens de m’acheter une Ferrari, mais j’ai une DS cabriolet car j’aime les voitures qui me permettent d’avoir les cheveux au vent. Elle ne dépasse pas les 190 km/h et comme je suis toujours en péril de points, il est préférable que je conduise cette voiture plutôt qu’une Ferrari, tout compte fait !

 

Suivez-vous la Formule 1 ?

Un tout petit peu mais je trouve qu’elle a perdu de son sens originel. Elle est devenue trop technique. J’aimais les hommes qui étaient là face au danger, qu n’avaient pas la moindre assistance au freinage ou à la conduite, qui étaient sur des voitures brinquebalantes. Là, le défi est d’être seul avec soi. On avait les mêmes pneus sur toute la course, et c’était à soi seul de savoir se positionner et tout gérer. L’éthique du sport automobile n’existe plus vraiment. Aujourd’hui, c’est complètement fou les vitesses qui sont atteintes, mais les conditions de sécurité réduisent les différences entre les pilotes.

 

Pensez à la fin programmée du moteur thermique, ou à la mise en place de zones à circulation restreinte (ZFE) dans nos villes. N’assiste-t-on pas à un mouvement qui tend à mettre fin à l’ère de l’automobile ?

 

C’est une folie ! On dit que c’est pour l’écologie, mais c’est simpliste. L’écologie devrait consister à s’interroger sur tout l’inutile que nous consommons et qui crée de la pollution. Cet inutile est par exemple dans nos assiettes, et corrompt notre santé. Les sodas sont de terribles poisons, et on en gave les enfants. Six enfants sur dix souffrent d’embonpoint, un grand nombre souffre d’hyperactivité ou de diabète avec tout ce sucre ingéré… Le préjudice pour leur santé est terrifiant. Ces pauvres gamins ne connaîtront en outre jamais les joies des gambades et jeux de plein air, car ils sont empêtrés dans leurs corps. On pourrait multiplier les exemples de ces consommations corruptrices de nos santés et néfastes à l’environnement. Alors, la désignation de l’automobile comme monstre pollueur mettant en péril la planète n’est qu’un mensonge de plus ! N’oublions jamais que cette « horrible bagnole » nous a permis de vivre pleinement la liberté. Il faut plutôt se poser des questions sur l’organisation de nos sociétés, sur le productivisme pour le productivisme et la consommation pour la consommation ! Se focaliser sur la voiture, est une totale ineptie.

 

Le refus du risque menace-t-il nos libertés ?

La modernité était un espoir de liberté. Aujourd’hui, au nom d’une veulerie et d’un désir de sécurité généralisés, on ne cesse de restreindre la liberté. En suivant cette logique-là, on devient les otages d’un système qui, au nom de la sécurité, étouffe la liberté. Nous nous instaurons traqueurs de liberté. Là, il me faut revenir à la santé, et rappeler comment nous sommes soumis à une authentique dictature médicale. Tenez, à partir de 50 ans, on reçoit l’injonction : faites-vous dépister ! Plus inouï encore, en France, 11 vaccins sont imposés aux nourrissons dans leur première année avec injections dès deux mois sans procéder au moindre bilan auparavant, pire, on ignore totalement les éventuelles conséquences sur le système immunitaire qui atteint sa maturité vers la troisième année ! Plutôt que cet abandon à une médecine invasive, ne devrait-on pas plutôt s’interroger sur nos façons de nous comporter au quotidien ? Les gens ne font pas de sport, mangent n’importe quoi, grignotent des sucreries, n’envisagent pas une fête sans alcool, beaucoup fument. Et n’oublions pas l’aspect psychologique : le stress, les soucis, les conflits avec les autres, les insomnies, toutes ces nuisances combattues aux psychotropes, si nuisibles à nos neurones…

 

Quelle est votre réaction au mouvement du body posivism ?

C’est la victimisation ! Il faut d’abord se questionner : est-ce que je suis condamné à être gros ? On pourra vous répondre que oui, que ce sont les gênes, sauf que les gênes ne s’expriment que dans un contexte donné. Il n’y a aucune raison d’être gros pour être gros. Mais on sait que ça génère des pathologies, donc il faut responsabiliser les gens plutôt que de les rendre victimes. Je crois aussi au droit à la caricature : oui, le rire se fait toujours aux dépens de quelqu’un. Mais Rabelais nous a appris à nous moquer sans haine, l’école devrait de nouveau nous enseigner que l’autodérision c’est le fondement du rire. Il faut rejeter d’urgence, ce sinistre diktat en vogue depuis quelques années: « On ne peut plus dire çà ! ». Immonde cette fadaise et pourtant, avalisée, barattée par les médias, sanctifiée par les grandes entreprises. En effet, légion les directions de personnels qui somment leurs employés de répondre à des tests comme, par exemple, établir si vous auriez un comportement approprié vis à vis d’une collègue dans les situations suggérées par un questionnaire. L’employeur s’érige ainsi directeur de conscience, ce qui me paraît pour le moins abusif. Je vois là une contagion de l’infâme wokisme qui gangrène les États-Unis. Eh bien moi, je revendique la culture de Rabelais, mes racines, en son nom je prise les farces grasses, l’humour grivois et entonne volontiers comme quand j’étais étudiant une chanson paillarde, dont les filles alors (dont ma charmante sœur) époumonaient guillerettes les coquins couplets. Qui oserait proposer la loi inique condamnant la revigorante tradition?

 

Est-il possible de croire en Dieu sans être religieux ?

Je crois que, s’il y a une transcendance, elle nous laisse libres et autonomes. Elle n’attend pas de nous, une vie d’esclave de la foi, en soumission et dévotion, elle nous veut simplement à la hauteur des dons qu’elle confère à chacun. Je postule qu’être digne du Créateur, de Dieu ou que sais-je, c’est seulement chercher à donner le meilleur de soi au quotidien. C’est ça, pour moi, être croyant. Tu deviens un véritable être de spiritualité le jour où ton corps est l’instrument de musique suffisamment bien équilibré pour entrer en connexion avec ton esprit et avec ton âme et te déployer dans toute ton envergure.

 

Vous êtes aussi romancier…

J’aime cet exercice, le roman. C’est un défi de conquérant, d’athlète de haut niveau. Un pari démentiel, un pari de solitude, l’outrecuidance de se prendre pour un dieu minuscule, faire jaillir un monde, enfanter des personnages, leur infliger des drames, leur mitonner des joies: souffrir, rire, aimer avec eux. Écrire un roman, c’est vivre en grandeur, au-dessus de soi mais sans bouger, assis, rivé à sa table. Écrire un roman, c’est caresser les mots, leur proposer un exercice inattendu, chercher ce qui n’a jamais jailli de la plume d’un autre. L’écriture c’est aussi des souffrances, elle ne vient pas comme ça. Il m’est arrivé de rester trois jours à dénicher le mot juste. Oui, trois jours de stérilité, d’impuissance, une sensation de vide, l’angoisse de devoir renoncer. J’écrivai mon septième roman, Mes Divines débauches, paru en 2007, je racontai la première fois où je suis monté voir ces dames. J’étais le plus jeune élève officier de mon école et un jour, le professeur de physique que l’on surnommait « Tonton » lance à la cantonade au début d’un cours : « Nous ne laisserons pas notre jeune camarade puceau, je fais appel à votre bon cœur messieurs, chacun donne ce qu’il peut ». Puis, il fit circuler l’enveloppe du plaisir. Je suis donc allé à la rencontre de la féminité et de la volupté avec deux parrains. Dégringola vite cauchemar le mirifique moment. J’avais cru à la sincérité des minauderies de la fille en taquines ondulations mais une fois dans la chambre, elle avait hâte d’en finir. En racontant la scène, je m’interdisais d’écrire « Mon sexe est tout mou » ! Je voulais qu’il y ait de la poésie. Enfin, j’ai trouvé « le déchu du plaisir » en évocation de mon sexe affalé. J’étais très heureux d’avoir écrit cela !

 

On se plait à écouter vos histoires chaque soir, à 19 heures, sur CNews. Peut-on dire que vous êtes un remonteur de moral professionnel ?

Je n’aurai pas cette prétention. Comme tout le monde, je suis parfois accaparé par mes démons, comme disaient les Grecs. Si un matin, au lever, je cède à la fainéantise et rechigne à exécuter mon heure de gym, je me dis : « Comment ça, tu ne veux pas faire ta gym ? Il y a des gens qui sont sur un lit, qui ne peuvent pas bouger, qui sont en souffrances et toi, tu n’es pas capable de te donner un coup de pied au cul pour prendre soin de ton corps, le tailler au cordeau ? Ton corps qui te fait l’honneur de te porter, ton corps qui t’offre ces sensations vibratoires si denses et intenses, tu n’es pas capable d’investir un minimum d’énergie pour lui ? Alors, tu n’es pas digne de vivre grand ! ». La vie est une offrande, nous sommes ses obligés. Même quand le sort se fait vraiment vachard, ne te résigne pas, donne le meilleur de toi, tout avachissement n’est que lèpre de l’âme. Au fond la réussite, c’est tout simplement vivre son potentiel dans son amplitude.

 

Jeremy Stubbs et Sophie Rierba