Des manifestants vêtus de blanc portent des pancartes alors qu'ils participent à une manifestation à Lyon le 24 novembre 2018 marquant la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. /AFP/JEFF PACHOUD
Commençons cet article sur un constat : Décidément notre société occidentale aseptisée ne fait pas bon ménage avec sa biologie, si dérangeante. Les vieilles conceptions machistes sont révolues, mises KO et même inversées. La testostérone est placée sous haute surveillance dans les pays occidentaux. N’est-elle pas, dit-on, responsable, des guerres, des crimes, des viols ? D’une manière générale la domination masculine mise à mal depuis cinquante ans dans les sociétés libérales occidentales a profondément modifié le dialogue du couple. L’égalité, si tant est qu’elle fût en défaut, est désormais rétablie et même inversée, mais la complémentarité a vécu et le divorce s’impose désormais comme un passage quasi incontournable. Notre modèle Occidental, affectionné par les milieux médiatico-libertaro-politiques, poursuit cette trajectoire qui mène au « Wokisme *» importé des Etats-Unis. Ces considérations peuvent avoir valeur de mise en garde pour des pays, encore non contaminés par ce phénomène, encore anecdotique, mais qui porte en lui l’anéantissement programmé de notre Civilisation, avec la bénédiction déconstructrice de plusieurs dirigeants et faiseurs d’opinions.
Les femmes
Dans le récit « bien-pensant » occidental, les valeurs traditionnelles familiales sont systématiquement attaquées au nom du respect femmes et des minorités sexuelles, dont l’homme est toujours considéré comme le bourreau exclusif par nature.
En caricaturant un peu, on peut présenter le schéma ci-dessous :
Les femmes sont, comme par le passé, sollicitées par les avances masculines. Celles-ci sont bien sûr plus alléchantes que la routine conjugale et le « bobonne à la maison ». Pourquoi se priver ? Le risque de maternité inopportune n’est plus d’actualité. Les séducteurs occasionnels au bureau ou ailleurs ne sont plus forcément rejetés. Et, après de torrides 5 à 7, » l’époux légitime éconduit par des « j’ai mal à la tête » sans réplique, pourrait-il encore faire valoir d’une façon plus ou moins empressée, le devoir conjugal auprès de son épouse « libérée » ? Voyons vous vous trompez d’époque ! C’est encore cette méchante testostérone. On a des formules pour cela : « viol conjugal. ». Cette formule peut être à géométrie variable, et on n’essayera pas de comprendre. La testostérone a toujours tort devant les juges.
Cette « égalité » est une opportunité bien pratique pour le sexe dit faible. Une vie extérieure des sollicitations, un large choix et la contraception. Les menstruations feront bientôt partie du passé : Bien de femmes n’en veulent plus, c’est « tendance, » et nous avons des outils pour cela.
Les hommes
Que reste-t-il aux hommes encore normalement constitués ? L’abstinence ? A propos, Est-ce vraiment un traitement égalitaire que le constat ci-dessous? Les filles peuvent se promener pratiquement nues et afficher leurs charmes les plus intime : fesses bien moulées par un jean avec fente vulvaire qu’on n’a aucun mal à deviner. Comme si les hommes exhibaient sous leur jean, leur convexité phallique en pleine érection. Attention elles ont le droit de choisir ceux que leurs appâts ont convaincus. Les autres n’auront plus qu’à ravaler leurs pulsions, ce ne sont que des vicieux, des voyous, à la limite de la délinquance et relevant de la castration chimique.
Le Pouvoir, l’argent, le physique, sont en effet des outils qui peuvent faire mouche. Mais là encore, attention : une femme séduite et consentante peut invoquer l’« emprise,» et le prestigieux Don Juan pourrait être aujourd’hui considéré juridiquement comme un violeur de bas étage.
Il faudra réactualiser la si galante formule : « Les hommes proposent, les femmes disposent »
Aujourd’hui : « Les hommes proposent, les femmes déposent…(plainte) »
La société
Plus que la testostérone hormonale, c’est la testostérone culturelle qui elle aussi dérange. Les attitudes viriles sont mal accueillies et aux certitudes de la décision, on préfèrera les nuances qui paralysent, et les arguties perverses. Appeler un chat un chat deviendrait un comble d’inconvenance.
Plutôt que de faire, on préfèrera des réunions pour étudier « comment faire ». Ce qui conduira le plus souvent à remettre c'est-à-dire ne rien faire du tout.
Culpabilisés et suicidaires
« Heureusement » les occidentaux sont depuis leurs premières années de collège conditionnés pour bannir autant que faire se peut ces penchants masculins. Et dans notre Occident décadent, être efféminé, c’est bien mieux accepté.
Par contre on célèbrera la virilité venue d’ailleurs, de l’autre côté de la méditerranée qui elle a encore le droit de s’exprimer. S’étonnera-t-on de ce nouveau créneau de tourisme sexuel féminin dans les pays d’Afrique ?
Et dans notre Société autodestructrice, c’est en effet le mâle blanc, hétéro qu’il faut abattre. Le fameux « grand remplacement » fera l’affaire.
C’est dans ce même registre que j’inscrirai la passivité quand ce n’est pas une complaisance coupable des occidentaux face à des états qui nous méprisent, ou des yeux de Chimène pour les terrorismes les plus barbares eux aussi venus d’ailleurs.
Notre Occident civilisé est peut-être trop civilisé dans un univers qui ne suit pas les mêmes règles du jeu, et notre instinct de conservation trop émoussé pour résister aux menaces qui se profilent et dont nos intellectuels anesthésiés sous estiment la détermination, elle, on ne peut plus virile. C’est peut-être cela qu’on appelle le déclin.
*Anecdotique, mais intéressant : La France est secouée depuis plusieurs semaines par le problème des retraites. Dans le cadre de ce débat, on tend tout naturellement à développer la natalité pour augmenter le nombre de cotisants actifs. La réaction de notre Wokiste politique emblématique : « Ne comptez pas sur nos utérus… » On en est là !