Le célèbre obélisque de New York est surnommé l’aiguille de Cléopâtre. Mais il est celui de Thoutmôsis III, le plus célèbre des grands rois d’Egypte que certains surnomment « l’ancien Napoléon d’Egypte ». Il avait remporté la victoire dans plus de quatorze batailles dont celle de Megiddo qui est enseignée par toutes les institutions militaires de par le monde. Il est le premier chef militaire à avoir élaboré un plan stratégique : il ordonna à l’armée d’emprunter un chemin cahoteux insoupçonnable par l’ennemi qui fut bouleversé par la surprise. Sa campagne militaire fut escortée par un grand nombre de savants qui ont pris photos de toutes les régions qui s’étaient trouvées sur leur parcours : la Syrie et la Palestine comme ils avaient ramené les fleurs et les arbres en Egypte et même ont fait entrer pour la première fois le poulet en Egypte. L’empire égyptien a atteint son apogée sous son règne : il est devenu extrêmement vaste au point qu’il a atteint la quatrième cascade au sud et a gagné en superficie du côté de l’Est que cette époque fut dénommée « l’âge d’or de l’Egypte » et a étendu son pouvoir sur le monde antique. Les Pharaons enseignaient l’art militaire égyptien et également les mœurs. Ils ont gouverné par le droit et la justice. Le roi prêtait serment devant les dieux qu’il gouvernerait selon les préceptes de « Maât » la déesse de la vérité et de la justice ; Rekhmirê est le vizir de Thoutmôsis III : il jurait de n’avoir jamais traité injustement quiconque et qu’il avait fait régner la justice sur son peuple. « Maât » était le pilier du gouvernement et c’est elle qui a promu les Pharaons au rang des dieux. Et si elle n’administre pas selon les règles du droit et de la rectitude, jamais la société ne connaîtra la justice ou les valeurs . Thoutmôsis III, ce Pharaon glorieux invitait les enfants des dirigeants des Etats tombés sous l’emprise de l’Egypte à venir recevoir leur éducation avec les enfants du roi pour ensuite les faire rapatrier dans leurs pays respectifs et devenir des alliés de l’Egypte et de son Pharaon. C’est grâce à cette stratégie que le roi a réussi à étayer son royaume. Heliopolis était le siège de l’adoration des neuf divinités ou l’Ennéade. Ré fut la déesse solaire ou déesse officielle du pays. Cette région fut connue par les Egyptiens au nom de Ounou et dénommée Héliopolis par les Grecs c’est à dire la ville soleil qui porte actuellement le nom de Ain Chams. Et c’est cette ville qui fut à l’origine du premier calendrier solaire. Elle est le siège des neuf divinités qui étaient à l'origine de la création de l’univers. Et, c’est dans cette ville que nous trouvons la plus ancienne université de l’histoire où le prophète Joseph (que la paix soit sur lui) reçut son enseignement et s’est marié avec la fille du prêtre de Ounou. Cette université a acquis au fil du temps une très grande renommée et un imposant prestige surtout au cours de l’époque gréco-romaine. Elle fut fréquentée par Aristote et Platon. Les Pharaons de l’époque d’avant les dynasties jusqu’à l’époque romaine ont construit les temples en hommage à la divinité du soleil. Un grand nombre de ces temples surtout ceux qui remontent à L'époque ramesside existent toujours. C’est Abdel Aziz Saleh qui compte parmi les rares chroniqueurs à avoir des opinions scientifiques importantes au sujet de l’histoire de l’Egypte ancienne. Il a procédé à des fouilles dans cette région et a découvert les vestiges de plusieurs temples qui remontent aux rois de la dix -neuvième dynastie du nouvel empire. Ces temples existent toujours ; comme on a retrouvé des maisons où résidaient les prêtres qui parrainaient le culte vénéré à « Ré » la divinité du soleil.
Le plus ancien obélisque appartenant au roi Sésostris premier existe toujours dans la région de Ain Chams. Le site à proximité de l’obélisque a été ravalé pour devenir un site touristique. Les anciens égyptiens ont construit leurs sépultures dans cette région. Plus tard, les quartiers de Matareya et de Ain Chams furent construits au-dessus de ces temples et tombes. Une loi égyptienne stipule qu’aucun citoyen n’a le droit de détruire son habitation à moins de subir auparavant un contrôle de la part du service des antiquités. J’ai procédé moi-même à des fouilles sous plusieurs habitations et un propriétaire d’une villa a procédé à sa destruction pour trouver sous les décombres une tombe complète bouchée de tous côtés par du mortier et la deuxième moitié de cette tombe était sous un immeuble voisin. Une fois arrivé sur les lieux, j’ai trouvé des milliers de personnes réunies autour du site alors qu’elles étaient en train de chuchoter qu’on trouverait un trésor d’or en dessous de la tombe. Sur place, j’ai constaté la difficulté d’accéder à la tombe. Imaginez combien c’est impossible d’y avoir accès de l’entrée même de la tombe qui se trouvait en dessous d’un immeuble de cinq étages. J’ai pensé pouvoir le faire par le haut : on a dégagé des pierres et nous nous sommes introduits en dessous d’une sépulture fermée depuis des millénaires. Mais imaginez ce que nous avons pu trouver à l’intérieur : des sarcophages, des momies alors que les murs de la sépulture portaient partout des dessins. Maints rois –dont le roi Thoutmôsis III - ont construit des temples de cette manière en vue de glorifier le dieu « Ré ». Devant le temple furent érigés deux obélisques en granit rouge emporté d’Assouan par les anciens égyptiens. L’obélisque se trouvant au Central Park » à New York est l’un d’eux surnommé faussement l’obélisque de Cléopâtre qui mesure 212 mètres de hauteur et pèse 244 tonnes. Cet obélisque est le plus ancien monument se trouvant à New York voire aux Etats Unis et remonte à 3500 ans avant Jésus Christ. Le roi Thoutmôsis III a bâti le temple et les deux obélisques alors qu’il célébrait le trentième anniversaire de son accession au trône pour montrer qu’il est toujours capable d’assurer cette mission.. En l’an 18 après Jésus Christ les deux obélisques ont été transportés à la ville d’Alexandrie ; plus tard en 1879, l’un des deux obélisques prit son chemin vers Londres et deux ans plus tard, ce fut le tour de l’autre obélisque d’être transporté vers New York. Ce fut un cadeau offert par le khédive Ismaïl Pacha aux Etats Unis en contrepartie du transfert de la science et de la technologie en Egypte d’allouer les sommes requises en vue d’exécuter cette demande. Vous n’avez qu’à imaginer comment le transport d’une obélisque de ce poids a-t-il eut lieu vers la ville de New York, Cette opération a mis 112 jours jusqu’à arriver à la rive du fleuve Hudson de la ville de New York. Plus tard, il fut transporté vers Central Park où il existe jusqu’à nos jours. Des planches de bois ont été utilisées à cet effet pour faire descendre l’obélisque du bateau affrété à cet effet. Des opérations de transport à l’intérieur du pays s’ensuivirent jusqu’au 22 janvier1881, la date de l’arrivée de l’obélisque à sa destination finale à l’intérieur du parc de la ville de New York. Ce qui est vraiment curieux c’est qu’il existe beaucoup de choses concernant l’Egypte et l’Amérique qui se trouvent en dessous de l’obélisque dont l’histoire du transport de l’obélisque, une liste portant sur le recensement des habitants de l’Amérique en 1870, un exemplaire de l’Evangile, le dictionnaire Webster, l’œuvre complète de Shakespeare, un guide de l’Egypte, un exemplaire de la déclaration de l’indépendance de l’Amérique et un petit coffret qui appartient à l’homme qui a acheté l’obélisque et l’a transporté vers l’Amérique et dont le contenu nous reste inconnu. En 1889, le lieu de l’obélisque fut mis en valeur de manière à être entouré par les fleurs et les roses au printemps. Néanmoins, l’obélisque ne peut pas être perçu de l’extérieur du Central Park, Et il faut dire que le monument a souffert ces dernières années de l’érosion. J’ai constaté son état déplorable lors d’une dernière visite il y a deux ans que j’ai adressé une lettre au maire de la ville le sollicitant de procéder à sa réparation en signalant que ce monument n’est pas américain mais égyptien même s’il se trouve sur le territoire des Etats Unis et c’est de notre responsabilité de le réparer. Et, rien n’a étéfait jusqu’à ce jour. J’ai même reçu une lettre de la part de deux citoyens américains déplorant l’état de l’obélisque et ne sollicitant d’intervenir, J’ai envoyé de suite une lettre au maire de New York Micheal Bloomberg et au conservateur du Central park Douglas Blusky et encore une fois j’ai revendiqué sa réparation et leur ai demandé de prendre contact avec le musée Métropolitain qui se trouve à proximité du lieu pour assistance. Une fois de plus, j’ai demandé une réparation urgente de l’obélisque en ajoutant que s’ils se montrent réticents à cet égard nous maintenons le droit de récupérer l’obélisque et en réitérant que ce monument est et restera toujours égyptien. Cette lettre fut une leçon donnée à tous les musées du monde détenant des antiquités égyptiennes qu’ils risquent de les voir retirés s’ils les négligent car ces monument appartiennent à l'Egypte, le berceau de la civilisation de l’humanité toute entière.